Pourquoi cesser la consommation de conservateurs et substances toxiques ?

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Pourquoi cesser la consommation de conservateurs et substances toxiques ?

1.Les études scientifiques dénoncent l’industrie de la cosmétique.

Depuis plus de 10 ans, nous constatons l'évolution de la prise de conscience des consommateurs à l'égard des ingrédients cosmétiques controversés.

Ces constats, qui s’appuient principalement sur les avancées en termes de recherches scientifiques, ont été à l'origine de la création de Matière Brute Lab en 2016.

Prenons l’exemple de certains parabènes; des substances, qui, selon le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard : “sont suspectées de perturber le système endocrinien en mimant les propriétés de certaines hormones, notamment par l’activation des récepteurs aux œstrogènes, d’où l’interrogation de leurs effets sur la fertilité et le risque de cancers hormono-dépendants (cancer du sein). Les parabènes sont également suspectés être un facteur prédicteur de l’obésité chez l’enfant”. 

Selon un autre rapport publié en 2013 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et intitulé “State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals”, de nombreuses substances chimiques, dont les effets perturbateurs sur le système endocrinien n’ont pas été testés, pourraient avoir des conséquences non négligeables sur la santé.


Sommes-nous tous concernés ?
Une étude sur 60 millions de consommateurs publiée en 2015 et menée sur de nombreux produits utiles à la toilette quotidienne, révèle qu’un produit sur deux contient au moins une molécule sujette à controverse. En utilisant les produits les moins bien classés cités dans leur panel, nous serions exposés plus de cent fois à des substances problématiques en une seule journée.

En 2016, l’UFC - Que Choisir - a répertorié au sein des rayons de produits cosmétiques (tels que crèmes hydratantes, shampoings, déodorants, eaux de toilette, lingettes...) pas moins de 185 produits contenant des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant et perturbateur endocrinien. 

En 2022, cette association des consommateurs a publié une fiche qui dénonce les molécules toxiques à éviter que l’on retrouve dans la cosmétique.
Paradoxe énorme lorsque l'on considère que le marché de la cosmétique existe d’abord pour répondre au bien-être de la peau, non ? La vérité en est bien loin, mais comment s'y retrouver ?

2. Le microbiote de la peau 

La peau constitue l'organe le plus grand du corps humain: elle représente 16 % de son poids total. Composée de plusieurs couches de tissus, elle forme une barrière de protection contre le milieu extérieur, mais assure également d'autres fonctions vitales.


D’un point de vue chimique, la peau comprend en moyenne :

  • 70% d'eau
  • 27,5% de protéines
  • 2% de matières grasses
  • 0,5% de sels minéraux et oligo-éléments


Riche de biodiversité, la peau est également composée d’une microflore de micro-organismes qui lui permet de rester protégée des pathogènes (barrière immunitaire) et de l’inflammation.
Le microbiome, également nommé microbiote, participe à l’équilibre de notre peau. Dépendant de plusieurs facteurs distincts, cet équilibre peut toutefois être menacé, laissant apparaître des imperfections ou fragilités. Deux mécanismes entrent en jeux dans la constitution de cette fonction barrière à savoir : 

  • En formant une barrière physique qui inhibe l’adhésion des organismes pathogènes et leurs multiplications.
  • Par la synthèse des molécules de défense, des bactériocines, qui sont des antibiotiques destinés à éliminer ces pathogènes.



Schéma N°1 : Illustration de la barrière cutanée et ses acteurs (ref :Silab).

Des études ont montré qu'une femme expose sa peau à 200 molécules différentes par jour par l’application cumulée de produits d'hygiène, de soins et de maquillage. Ces molécules, présentes dans différentes formules, n’ont pas été testées entre elles et donnent potentiellement des cocktails explosifs pour la santé de notre peau en perturbant notamment notre microbiome cutané et l’environnement. Les conservateurs, des “killer” de bactéries, sont d’ailleurs de plus en plus surveillés.

Comment fonctionne la peau avec les conservateurs ? Considérant sa nature et ses fonctions, le conservateur ne fait malheureusement pas la différence entre une “bonne” et une “mauvaise” bactérie (pathogène responsable de l’acné par exemple).
Pour l’illustrer, vous avez probablement entendu autour de vous des soignants se plaindre de mains desséchées et abîmées par les produits hydroalcooliques. Mais pourquoi et comment?

3. L’impact des conservateurs sur la santé de la peau 

Par analogie avec l’agriculture, un pesticide ne va pas bien faire la différence entre les bons insectes et les mauvais insectes. Il tue les insectes et impacte l’équilibre naturel de la biodiversité. Le conservateur présente un mode d'action semblable. En “tuant”  une partie des bactéries présentes dans le produit cosmétique et sur notre peau, il participe à déstabiliser l’équilibre du microbiote global. 

Le microbiote cutané se constitue dès la naissance au niveau de l’épiderme. La peau d’un adulte héberge en moyenne 1000 milliard de bactéries, et 1000 espèces de champignons, virus et arthropodes. Ces derniers s’alimentent des lipides, protéines, et autres composés excrétés par la peau elle-même, y compris les sécrétions des glandes sébacées.

Ce microbiote cutané varie de manière qualitative et quantitative d’une personne à une autre, selon l'âge, le sexe, la génétique, le ph cutané. De même les agressions mécaniques, les traitements antibiotiques, le climat (température, humidité, UV), et les produits appliqués sur la peau sont aussi source de perturbation. Parmi les pires ennemis du microbiote : les conservateurs présents dans les cosmétiques. 

Les conservateurs cosmétiques ayant des propriétés bactériostatiques, inhibent ainsi le développement de bactéries et moisissures sans distinction, qu'elles soient "bonnes" ou "mauvaises".


Pourquoi les utilise-t-on ?

Permettant de produire en grande quantité des produits conservables sur de longues durées, les conservateurs sont un moyen de stocker vos soins préférés. Toutefois, peut on se questionner ?
En moyenne, un soin met 2 ans à être délivré sur le marché cosmétique.
Un temps considérable quand on considère la durée de vie relativement courte de certains actifs et vitamines cités dans la liste des ingrédients. En ce sens : conservateur, bonus ou intox?

Au-delà des micro-traumatismes parfois générés par les conservateurs sur notre microbiome, de plus en plus de sujets de suspicions ou surveillance à l’égard de ces ingrédients émergent. Mais quels liens avec les perturbateurs endocriniens?

4.Les conservateurs, perturbateurs endocriniens

Qu'est-ce qu'un perturbateur endocrinien ?

Lorsque notre système endocrinien fonctionne normalement, nos hormones jouent le rôle de messagers chimiques et rendent alors possible un dialogue essentiel à la bonne marche d’organes et de glandes telles que l’hypophyse, la thyroïde, le pancréas, les ovaires chez la femme et les testicules chez l’homme.

En se substituant aux hormones naturelles, les perturbateurs endocriniens viennent brouiller notre système hormonal. 

Le système hormonal est semblable à un orchestre où tous les instruments doivent intervenir à un moment précis. Quand c’est la cacophonie dans l’orchestre, les instruments vont se mettre à jouer à n’importe quel moment. C’est alors que le dérèglement total du système survient telle une « une cacophonie hormonale ».

Cette dernière peut avoir des conséquences diverses sur notre organisme et serait impliquée dans de nombreuses pathologies avec des effets :

  • reprotoxiques
  • cancérigènes
  • sur l’obésité par des composés obésogènes
  • sur le développement neurologique, psychomoteur comme les acquisitions de langage, l’agitation de l’enfant
  • Sur l’environnement avec la génération d'une faune modifiée (poissons intersexués sur les côtes).

Sans compter que le coût de ce fléau sociétal s'élève, selon les chercheurs, à environ 1,23% du PIB Européen !
Alors comment y pallier ?

5.Prendre soin de sa peau naturellement sans conservateurs controversés.

En résumé, il est plus que nécessaire d'éviter les molécules suspectées dans les cosmétiques puisque :

  1. La peau est un organe exceptionnel qui forme une barrière extraordinaire contre les agressions intérieures et extérieures.
  2. La plupart des bactéries que nous avons sur une peau saine sont des bonnes bactéries
  3. Il est important de limiter au maximum l’usage des perturbateurs endocriniens et des substances controversées, en somme, quand il y a un doute, il n'y a pas de doute. 

Chez Matière Brute Lab , la création des soins est en grande partie basée sur cette valeur “Microbiome-friendly” par l’absence de conservateur ou autres ingrédients controversés dans la composition de nos soins. Nos formules sont concentrées, saines et efficaces, sans aucun artifice.
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